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Publié le par haizara

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« SAVOIR PARTAGER, PARTAGER POUR SAVOIR, PARTAGER SON    SAVOIR, PARTAGER SANS SAVOIR, PARTAGER POUR SE VOIR… »

ANDRIANETRAZAFI Hemerson

«  L’échange est une transmission réciproque de savoir être. Il permet de confronter nos cultures, nos réalités quotidiennes en vue de s’enrichir de nos différences. »

 

 

Dans le cadre du projet initial «  VINTANAMADA »  réalisé en 2003, qui reposait sur les échanges pluridisciplinaires culturels et artistiques entre la France et Madagascar, le volet consacré aux arts plastiques a trouvé un écho favorable lors de ces premières rencontres.

 

 

 

 

C'est la raison pour laquelle l’association « Nomades » a envisagé de pérenniser l’échange artistique par la formation d’un collectif de plasticiens français et malgaches.

L’échange va s'organiser autour de différents temps forts:

 

Mise en place de résidences d’artistes plasticiens à Madagascar (automne 2006) et en France (2007).

 

Programmations d’expositions.

 

Réalisation d’une publication sous la forme d'un livre qui recueillera la « mémoire » commune de cette expérience.

 

Evénements culturels dans différentes régions de France et de Madagascar .

 

L'exigence de ce projet s'appuie sur la notion essentielle d’échange, conçue comme une transmission réciproque de savoir-faire et de savoir-être. Cet axiome qui permet de confronter nos cultures, nos réalités quotidiennes en vue de s’enrichir de nos différences .

 

C'est aussi la raison pour laquelle le nom du projet choisi conjointement est «  HAI-ZARA » (l’art d’échanger ).

Les orientation artistiques seront axées autour du support « cerf-volant ».

 

 

L'histoire de Madagascar s'est construite sur un croisement de multiples influences culturelles. Plusieurs vagues d'immigration se sont succédées au cours des siècles, depuis le début de notre ère.

« S'appuyant sur des données archéologiques et ethnologiques, les chercheurs ont mis en évidence un peuplement simultané de l'île par des populations d'origine malayo-indonésienne et africaine. Les uns apportèrent le Taro, la culture du riz irrigué et la pirogue à balancier, les autres la culture sur brûlis et le système des classes d'âge. [...]

De petites communautés de marchands musulmans s'établirent également sur les côtes.

L'île condense tout ce que l'océan Indien a inventé, qu'il s'agisse des techniques, des structures sociales et des systèmes religieux. » voir « Histoire de Madagascar » africa-onweb.com.

Fort de ces données historiques, notre projet s'est inspiré de ces paramètres pour orienter une recherche vers un support rassemblant des aspects culturels et identitaires liées à l'Histoire Malgache.

« C'étaient de très grands vents sur toutes faces de ce monde,

De très grands vents en liesse par le monde, qui n'avaient d'aire ni de gîtes, [...]

Et qui couraient à leur office sur nos plus grands versets d'athlètes, de poètes,

C'étaient de très grands vents en quête sur toutes pistes de ce monde,

Sur toutes choses périssables, sur toutes choses saisissables, parmi le monde entier des choses.. »

« Le vent, cette âme du paysage »Victor Hugo

Victor Hugo

 

 LE PROJET PLASTIQUE

 

Notre territoire d'exploration et de création a comme postulat de départ la singularité d'un support. Ce dernier conjugue à la fois des enjeux d'ordre esthétique, évoluant dans un espace binaire, à la fois terrestre et aérien, mais également la rencontre et la mise en commun de savoir-faire et de sensibilité individuelle.

Le choix du cerf-volant sélectionne un environnement particulier, connu de tous, universel : L'air.

Cet élément prédispose à réagir face à la pesanteur. Il rend compte d'une esthétique de la mobilité, fluidité, de l'éphémère. Il s'affirme en tant que vecteur d'un univers ouvert, indéterminé. S'opposant aux « vicissitudes » terrestres d'attachement au sol, l'air stimule notre propension à la rêverie, au nomadisme de l'esprit, comme source de liberté vers des espaces nouveaux.

Ici, le cerf-volant, support « actif-réactif » au mouvement, à la mobilité, joue son rôle d'intermédiaire entre le ciel et la terre. Il exprime ce dialogue entre la matière, l'espace et le temps, « négociateur » entre monde visible et invisible.

Construire un cerf-volant, implique de dépasser ses propres limites physiques et géographiques, s'élever et libérer son champ de vision, ses perceptions ordinaires. La matière ne se soumet plus aux lois de la gravité. Par là- même, le cerf-volant devient la métaphore d'un organe vivant structuré par l'air, comme la peau, le souffle ou un poumon, en constante évolution, transformation, soumis au gré du vent.

Ce phénomène de mobilité constitue un des prolongements allégoriques qui fait écho notamment à la réalisation de ce projet.

Il met en présence un des aspects importants de ce travail plastique par l'évocation du voyage, du déplacement.

Ce support prend en compte des nécessités techniques relatives au transport telles que la légèreté, la facilité de montage et démontage, la réalisation possible des œuvres in-situ. Il induit également certaines dimensions essentielles , celles de la rencontre et de l'échange, « ferments » fondamentaux inhérents au projet :

mettre en présence des savoir-faire artistiques ayant comme socle commun les arts plastiques.

constituer un carrefour d'échanges culturels en proposant un ensemble d'événements et de manifestations (résidence, exposition...)

partager et confronter ses expériences de vie tant sur le plan de la création que sur notre réalité quotidienne.

être porteur d'une mémoire collective et matérialiser cette expérience par la constitution d'un ouvrage sous la forme d'un « carnet de bord » regroupant œuvres visuelles, écrites, sonores qui naîtront de ces échanges.

 

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